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Clara Thiel

Dormition de la mère de Dieu: archive et musique

Retrouvez la vidéo des vêpres et ensevelissement (lundi 14 août à 19h) ici: https://youtube.com/live/v5itZt0qyno?feature=share

et de la liturgie de l'assomption en direct ici: https://youtube.com/live/9YXHS9a9eX8?feature=share


Lettre n°182 (ARCHIVE) du Père Pascal à l'occasion de Dormition


Chers amis, Nous commémorons en ce mois d’août la Dormition, c’est-à-dire la mort de Marie, la Mère de Dieu. Nous commémorons aussi son Assomption, c’est-à-dire sa résurrection. Pourtant il n’y a rien dans l’évangile ou dans les épîtres à ce sujet. Et ça peut nous poser question ! Le premier témoignage écrit de cet évènement pourtant majeur est un texte qui date, d’après les exégètes, de la fin du 2e siècle, et qui a été écrit dans le milieu judéo-chrétien de Jérusalem. Mais comme toujours dans l’histoire de l’Eglise, le texte écrit rapporte une tradition transmise oralement pendant de nombreuses années, avant d’être fixée de façon littéraire sous la forme ici de ce qu’on a appelé un testament. Avec ce texte qui nous transmet la mémoire de l’Eglise primitive, nous voici aux premières loges de l’évènement. Certes il n’est pas un récit journalistique, il fait appel à de nombreux symboles. En effet, cet écrit ne nous parle pas d’un évènement anecdotique ou seulement historique, mais il a pour l’Eglise primitive, encore largement judéo-chrétienne, comme pour nous aujourd’hui, un sens profond : il contient un message pour notre vie personnelle, pour notre chemin spirituel. La finale de ce texte issu de la tradition orale a été reprise par l’iconographie de l’Eglise et c’est sur elle que s’appuie celle-ci pour nous proposer la fête et son icône. Quand une église est fresquée, cette scène de la dormition est proposée à nos regards quand nous quittons l’église à la fin de la Divine Liturgie. Elle n’est pas placée là par hasard, mais pour nous rappeler notre propre parcours, notre destinée dont Marie, la Mère de Dieu, nous montre le chemin. Sur l’icône ou la fresque on voit Marie, ayant accompli la volonté divine tout au long de son existence, ayant dit constamment « qu’il me soit fait selon Ta parole », couchée sur un lit, morte, entourée des apôtres et de leurs premiers successeurs, les premiers évêques de l’Eglise. Ils sont en cercle autour d’elle, comme des fils, accomplissant les rites funéraires pour leur mère. La première indication et elle est très importante c’est que Marie a franchi les portes de la mort. Elle n’en a pas été dispensée, elle, la mère de la Vie, la mère du Verbe de Dieu, pas plus d’ailleurs que Lui, son Fils et son Dieu qui nous a justement ouvert ces portes de la mort vers la vie. Elle a franchi les portes de la mort comme nous tous nous aurons à les franchir à notre tour. L’histoire de Marie est notre histoire. Elle n’est pas à part, elle est l’une d’entre nous, la plus éminente, bien sûr, et il nous est montré qu’elle nous précède, qu’elle nous soutient et qu’elle nous guide. Nous voyons aussi sur cette scène iconographique le Christ, en gloire, dans une mandorle, tenant dans ces mains un petit enfant emmailloté. Ce petit enfant, c’est l’âme de Marie. Son âme est représentée comme un petit enfant, car elle naît au ciel. Son Fils est venu la chercher pour l’emmener et la faire passer de la vie à la Vie, comme nous le chantons lors de la célébration de la fête, pour la faire passer de la terre au ciel. Nous voyons encore des anges, ils relient la terre et le ciel, ils l’accompagnent. Dans notre vie, généralement nous ne les voyons pas et c’est pourquoi ils sont représentés ton sur ton, mais ils sont là, en permanence, et dans ce moment de la Pâque personnelle, de la mort, du passage de la vie à la Vie, ils sont là ! Pour nous aussi ils seront là ! Cette icône esquisse donc l’image de notre propre mort de disciple fidèle que le Christ accueillera dans son Royaume. La Tradition nous dit que son corps resta trois jours dans le tombeau, trois jours symboliques bien sûr, à l’image des trois jours passés par Jésus dans le tombeau. Elle nous dit aussi que les anges vinrent chercher son corps mortel pour l’emmener dans les cieux. Belle histoire mais peut-être qu’un sentiment de doute vous traverse ? C’est de l’ordre de la foi ! Cela étant, il est intéressant de remarquer qu’à travers l’histoire, on a jamais vénéré de reliques « ex carne » de Marie, c’est-à-dire des reliques du corps de Marie, alors qu’on ne s’est pas privé de vénérer des parties du corps de tous les saints, avec débordement parfois... Pour Marie cela n’a jamais été le cas ! On vénère bien un de ses voiles à Chartres et d’autres tissus ailleurs mais des restes de son corps il n’y a jamais eu de vénération. Le préciser est intéressant ! La Mère de Dieu, Marie, fut ressuscitée dans son corps, car elle avait mené le bon combat de la déification et elle est illuminée par la grâce qui vient du Père par son Fils. Elle partage la gloire de son fils et son Dieu. Ce qui s’accomplit en sa personne, c’est ce que Dieu a prévu pour tous les hommes, pour chacun de nous. Première à passer de la vie à la Vie, elle nous précède, elle nous conduit, elle nous soutient. Aussi demandons-lui son aide sur ce chemin qui est le nôtre. Mère du Dieu-homme elle est mère de Dieu et mère des hommes. Dans sa bienveillante maternité, elle nous éveille à la vie en Christ, et contribue à la former en nous. Après avoir permis la naissance charnelle de Dieu sur la terre, elle continue de l’enfanter dans les cœurs humains, dans notre cœur. Par sa Dormition et son Assomption, nous célébrons la glorification de toute la nature humaine car le ciel et la terre ont été réunis. Avec toute mon affection en Christ ! Père Pascal



Agni Parthene, (en français : Ô Vierge Pure), est une hymne non liturgique composée en grec par saint Nectaire d'Égine (1846-1920) à la fin du XIXe siècle. Dans cette version elle est interprété en grec par Divna Ljiubojevic.


Voici les paroles, inscrite sur le tombeau de Saint Nectaire:


Ô Vierge Pure, Souveraine, Immaculée et Mère de Dieu. Ô Vierge Mère Reine, Toison couverte de rosée. Plus élevée que les cieux, plus brillante que le soleil. Ô joie des vierges surpassant les chœurs angéliques. Plus splendide que les cieux, plus pure que la lumière. Plus sainte que les multitudes des armées célestes. Réjouis-Toi, Épouse inépousée.


Marie toujours Vierge, la Souveraine de l'univers. Épouse Vierge Immaculée, très sainte Reine toute pure. Marie Épouse Souveraine, la Source de notre joie. Ô jeune Vierge vénérable, très sainte Mère Impératrice. Plus vénérable que les Chérubins et combien plus glorieuse Que les Séraphins incorporels. Plus élevée que les Trônes. Réjouis-Toi, Épouse inépousée.


Réjouis-Toi, chant des Chérubins. Réjouis-Toi, hymne des Anges. Cantique des Séraphins. Réjouis-Toi, joie des Archanges. Réjouis-Toi, Paix et Joie. Réjouis-Toi, Port du Salut. Du Verbe sainte Chambre nuptiale, Fleur d'incorruptibilité. Réjouis-Toi, Paradis de joie de l'éternelle vie. Réjouis-Toi, Arbre de vie et source d'immortalité. Réjouis-Toi, Épouse inépousée.


Je Te prie, ô Souveraine, je t'invoque maintenant. Je Te prie, ô Reine du monde, j'implore Ta grâce. Ô Vierge pure, vénérable, très sainte Souveraine. Avec ferveur je Te supplie, ô Temple sanctifié. Secours-moi, délivre-moi de celui qui me fait la guerre. Et fais de moi un héritier de la vie éternelle. Réjouis-Toi, Épouse inépousée.

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